À la veille de l'examen du baccalauréat session 2019-2020, qui verra sans aucun doute la participation d'un nombre restreint de candidats et d'enseignants, en raison des sanctions infligées à ceux impliqués dans le trafic des bulletins de notes, le ministre de l'Éducation nationale, Patrick Mouguiama-Daouda, et sa déléguée Camélia Ntoutoume-Leclercq ont échangé hier, mardi 11 août, avec les hommes des médias pour la préparation de cet examen.
Réagissant à l'actualité qui secoue le monde de l'éducation au Gabon, le membre du gouvernement a indiqué que celle-ci "est rythmée par les décisions que nous avons prises de sanctionner et de fermer certaines écoles pour avoir falsifié les bulletins. Notre système éducatif est gangrené par différents maux et l'un de ces maux, c'est la tricherie".
Pour Patrick Mouguiama-Daouda, "il faut apprécier ces faits dans leur juste valeur. Nous n'en sommes qu'aux sanctions administratives, mais il faudrait que les gens comprennent que nous leur réservons le droit d'entreprendre des poursuites judiciaires, si besoin il y a''.
Conscient de l'importance de stabiliser le registre des candidats qui prendront part au Bac, le membre du gouvernement a souligné qu' "il est primordial que le baccalauréat se déroule dans les meilleures conditions. Nous allons nettoyer le système éducatif, car beaucoup de chefs d'établissements ne remplissent pas leur charte. Le mouvement de nettoyage va se produire en septembre, nous ne sommes pas pressés. De faux jurys ont pris part à l'examen du baccalauréat l'an dernier au lycée Paul-Indjendjet-Gondjout, les choses ne peuvent pas continuer ainsi".
Hans NDONG MEBALE
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