les 33 362 candidats qui passent actuellement l'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) ne sont pas logés à la même enseigne. Particulièrement l'un d'eux, que nous avons rencontré mardi au centre du collège Bessieux. Contrairement aux autres, il est autiste.
L'autisme, ou plus généralement les troubles du spectre de l'autisme (TSA), est un trouble du développement humain caractérisé par des difficultés de l'apprentissage social et de la communication, avec des comportements stéréotypés et répétitifs . Cet élève, venu d'un établissement privé non reconnu d'utilité publique, serait à sa 3e tentative à l'examen du BEPC.
À notre passage, il était devant son épreuve de Science de la vie et de la terre (SVT). Isolé dans une pièce, assisté d'une surveillante, il tentait, tant bien que mal, de répondre aux questions posées dans le libellé du sujet du jour. Aucun outil adéquat n'est mis à sa disposition pour accompagner son handicap. Il ne dispose que d'une marge de temps un peu prolongée par rapport aux autres candidats.
Quelle peut donc être la conduite à tenir face à ce cas qui diffère des autres, dits normaux ? “Pour ce qui est des autistes, généralement nous avons des encadreurs, qui sont spécialisés dans ce domaine. Dès que nous enregistrons un cas de ce genre, c’est-à-dire lors des inscriptions, nous sommes avertis, nous mettons une batterie de mesures pour que son évaluation se fasse de façon à ne pas le léser ou le discriminer”, nous explique le directeur adjoint des Examens, Brice Aimé Malingui.
R.H.A
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