DE retour de sa visite officielle en Turquie, le président de la République a décidé, mercredi soir, de se saisir personnellement du dossier à l'origine de la grève déclenchée, la semaine dernière, par le collectif des agents de la Haute autorité de la sûreté et de la facilitation (HASF), et de faire reprendre le travail à ces personnels, à l'aéroport de Libreville.
Il faut rappeler qu'à la suite d'un préavis de grève arrivé à expiration le 29 avril dernier sur la table du ministre des Transports, Paulette Mengue, ce collectif est entré en grève le 7 mai pour contraindre la tutelle à en parfaire le contenu ou à retirer l'arrêté n°8 pris par elle, l'an dernier, et qui donne compétence à l'Agence nationale de l'aviation civile (Anac) de percevoir la redevance sur les billets d'avion. Une prérogative jusque-là dévolue à la HASF, mais que les agents de sûreté trouvent étrange qu'elle soit, soudainement, attribuée à la première entité.
Ils s'offusquent d'autant plus que dans la répartition de cet impôt entre les deux organismes étatiques, le 1/3 de la quote-part perçue par l'Anac devait servir en priorité aux formations des personnels de la HASF.
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