En la matière, les communes de Libreville et d'Owendo font figure de mauvais élèves face à leur consœur d'Akanda. Même si...
LES mauvaises habitudes ont, pour ainsi dire, la peau très dure dans nos cités. Nonobstant la multiplicité des campagnes de sensibilisation faites par les autorités municipales, rien n'y fait. Aujourd'hui encore, comme par le passé, les épaves de véhicules s'amoncellent un peu partout à travers la ville de Libreville, avec toutes les problématiques sanitaire et sécuritaire que cela comporte.
Il n'est pas rare, en effet, d'en dénombrer une bagatelle, en arpentant rues et voies secondaires des quartiers sous-intégrés de la capitale. Ici et là, elles jonchent les abords des rues et ruelles. Participant, à bien des égards, à l'enlaidissement de la ville.
Si on en dénombre moins dans la commune d'Akanda, c'est tout le contraire dans les villes voisines que sont Libreville et Owendo, qui font figure de mauvais élèves en matière d’accaparement d'espaces par des épaves de véhicules. Celles-ci, souvent à l'état d'abandon, constituent, pour la plupart, le refuge des malades mentaux. Des habitacles plus rassurants pour ces éternels cas sociaux dont la prise en charge pose toujours problème dans notre pays.
Loin d'être exhaustif, les effets négatifs de ces épaves sont plutôt légion. Dans certaines artères, elles sont des lieux commodes pour la dissimulation de ballots de drogues et divers narcotiques.
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