Le lavage de voitures n'a cessé de croître ces dernières années dans la capitale. On trouve à foison des espaces dédiés à cette activité en parcourant la ville. Au-delà des services que rendent ces stations de lavage auto, force est de reconnaître qu'elles sont source d'insalubrité.
LE lavage d'automobiles est en passe de devenir l'une des activités les plus prolifiques de la capitale gabonaise. Des stations de lavage de véhicules naissent dans la quasi-totalité des quartiers chaque jour. Elles sont, pour la plupart, installées à la va-vite, sur les trottoirs et parfois sur les lieux publics, dégradant un peu plus l'image de la ville.
Il est important de rappeler que l'activité est d'un apport certain pour les propriétaires d'automobiles qui, faute de temps, ne peuvent en prendre soin. Elle permet également à de plus en plus de personnes, qui en font une occupation parfois à plein temps, de joindre les deux bouts.
Cependant, il se trouve que par son inorganisation, cette activité contribue à la dégradation du milieu urbain. Dans la majorité des cas, ces lavages ont tous quasiment la même architecture, parfois aux antipodes des règles urbanistiques Ce qui amène à s'interroger sur les critères qui président à leur ouverture. Les exploitants de ces espaces affirment pourtant tous exercer avec l'accord de la municipalité.
Prissilia M. MOUITY
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