Les représentants des structures affiliées à la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) étaient en conclave à Libreville, récemment, à la faveur d’un atelier organisé dans le cadre de la 10e Journée mondiale du travail décent.
Les adhérents de cette centrale syndicale, venus également de l’arrière-pays, se sont imprégnés des sujets préoccupants de l’heure. Notamment l’instabilité de l’emploi qui se manifeste actuellement par la fermeture d'entreprises et le débauchage, entre autres.
Travailler dans la dignité humaine, garantir l’emploi décent et sans risques. Ce sont les valeurs autour desquelles gravite le concept du travail décent. Sauf que ce 10e anniversaire se tient dans un environnement assez particulier, qui n’est pas de nature à rassurer plus d’un travailleur au Gabon.
C'est pourquoi le président de la CSTG, Camille Mombo-Mouelet, a d’emblée relevé la morosité de la situation politique, économique et sociale du pays. Laquelle se caractérise, argumente-t-il, par des pertes d’emplois en cascade, les impayés de salaires à n’en pas finir dans l’administration publique et privée.
« La thématique que nous avons retenue pour cette grande rencontre est : ''Quel est l’apport des mandants tripartites du Gabon, en prélude du centenaire de l'OIT ?'' », indique Camille Mombo-Mouelet. Qui, pour ce faire, a rappelé aux participants les conventions essentielles ratifiées par le Gabon.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société Gabon