C'est l'essentiel du message que les femmes membres du Regroupement des organisations féminines gabonaises (Rofec) ont adressé hier à la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo.
A l'occasion de la journée nationale de la femme célébrée lundi 17 avril 2017, les femmes membres du Rofeg ont rencontré, à sa résidence, la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, à qui elles ont rendu un hommage.
Cette rencontre à la fois festive et réflexive a donné l'occasion aux femmes du Rofeg de présenter un plaidoyer à leur mère et sœur, Mme Mborantsuo. Elles ont demandé à la présidente de cette haute juridiction de faire appliquer certaines lois liées aux droits de la femme dont l'effectivité traîne encore au Gabon.
Selon Pierrete Oyane Nzue, membre du Rofec, plusieurs textes juridiques et certains actes posés par la société maintiennent la discrimination de la femme. « Nous interpellons le constituant gabonais pour faire appliquer l'article 2, alinéa 2 de la Constitution, qui dispose que la République gabonaise assure l'égalité de tous les citoyens devant la loi, sans distinction d'origine, de race, de sexe, d'opinion ou de religion. Cette disposition n'a jamais été traduite dans les faits en dépit des discours et des mesures politiques sur la prise en compte des femmes », a-t-elle plaidé.
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