Les images des étudiants gabonais installés dans des pièces de l'ambassade du Gabon en Tunisie sont largement relayées sur le réseau social TikTok.
Les apprenants, dormant sur des canapés pour certains et sur des matelas de fortune pour d'autres ou même sur des moquettes ont été expulsés de leur logement faute de paiement. Idem au Rwanda.
D'après certains étudiants contactés par L'Union, ils totaliseraient à ce jour 4 mois de non-paiement de bourse. Au Texas (USA), par exemple, le jeune J.R.A a, lui aussi, été expulsé de son appartement et éconduit de l'université faute de paiement aussi bien de sa scolarité que de son logement.
Les exemples sont légion hors du territoire gabonais. Les étudiants gabonais broient du noir et ne savent plus vers qui se tourner pour espérer rentrer en possession de leurs allocations d'études pour suivre sereinement leur formation à l'étranger.
Contactée, l'Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) dit avoir procédé au virement partiel des bourses il y a quelques semaines. Au regard des faits, les poches des apprenants sont toujours aussi trouées qu'avant.
“Je viens d'appeler Campus France pour vérifier si les fonds ont été transférés. Aucune surprise, un autre mensonge de trop”, déplore un étudiant gabonais inscrit en France. Il y a de quoi se demander ce qui justifie ce gros retard de paiement des équipes du Pr Ruffin Ndjambou.
A-t-on conscience des conséquences qui pourraient découler de cette situation affectant ces enfants qui apprennent loin de leurs familles ? Quel sort est réservé aux étudiants installés dans des pays qui n'ont ni ambassade, ni consulat du Gabon ?
Du côté de la France, l'on apprend qu'un mouvement d'humeur est prévu dans quelques jours pour interpeller les autorités gabonaises sur la détresse de nos étudiants qui vivent cette situation inconfortable.
Rudy HOMBENET ANVINGUI
Libreville/Gabon
Digital Sonapresse
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