Les agents publics lésés par l'opération de mise sous bons de caisse et ayant introduit des réclamations ont exprimé leur mécontentement hier devant les ministères de la Fonction publique et de l’Éducation nationale.
LA phase des réclamations des bons de caisse des agents civils de l’État, ouverte depuis la semaine dernière au ministère de la Fonction publique, est loin d'être un long fleuve tranquille. Pour preuve, hier lundi, la tension est montée d'un cran, à la fois du côté de ce département et au ministère de l’Éducation nationale. Conséquence : les usagers y ont trouvé portails clos. Impossible d'y accéder et d'en sortir une bonne partie de la journée.
Dans leur grogne, les fonctionnaires ayant introduit des réclamations dénoncent des manquements lors de cette opération de mise sous bons de caisse. Ils évoquent '' des bons de caisse roses qui n'ont pas été édités''. Au milieu de la foule des mécontents, des personnes retenues par l'examen du baccalauréat session 2018 et surtout des fonctionnaires de l'intérieur du pays se plaignant de ne pas avoir perçu leur salaire. “J'étais dans l'Ogooué-Maritime pour les épreuves du bac. Je ne me suis pas inquiété, puisque le ministre lui-même nous a rassurés. Maintenant, je suis confronté à une autre réalité”, pouvait-on entendre déplorer un enseignant. Une de ses collègues se plaint de la courte durée des délais de réclamation. “Je suis affectée à Bitam. C'est samedi que je constate que mon salaire n'a pas été positionné. Je suis donc arrivée ce matin. Et on me dit qu'il n'est plus possible de faire une réclamation. Je ne sais plus vers qui me tourner”, a-t-elle regretté.
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