Samedi et dimanche derniers, la communauté musulmane du Gabon s'est réunie à l'auditorium de l'immeuble Arambo de Libreville, pour un symposium scientifique sur "la doctrine de l'imam Malick et son impact dans la propagation de la culture du juste milieu et de la modération".
Ces assises ont été organisées par la Fondation Mohammed VI des oulema africains et le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG).
La rencontre a vu la participation d'une importante délégation d'érudits venus du royaume du Maroc, dont le secrétaire général de la Fondation Mohammed VI des oulemas africains, Sidi Mohamed Rifki. Mais aussi de pieux penseurs gabonais, dont le président de la section Gabon de ladite Fondation, par ailleurs président du CSAIG, le grand imam Ismaël Oceni Ossa.
Objectif pour les uns et les autres : analyser et vulgariser la vision de la foi musulmane selon l'imam Malick, natif de la ville de Médine (Arabie Saoudite). Il s'agit d'un érudit qui a vécu de l'an 93 à l'an 179 du calendrier hégirien. Il est surtout connu comme l'auteur de l'une des quatre doctrines orthodoxes qui sous-tendent la religion musulmane aujourd'hui. La plus emblématique de ces doctrines, le malékisme, reste la plus répandue en Afrique, au Gabon et au Maroc notamment. Elle se particularise de par sa capacité à "s'adapter aux circonstances et aux époques".
F.B.E.M
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