Loin de leur pays, de leurs familles, comment font-ils face au Coronavirus ? Avec un peu plus d'un demi-millier de Gabonais vivant en Chine, la mission diplomatique gabonaise a mis au point un dispositif de veille pour s'enquérir de leur état de santé, et remonter leur moral.
Jianguomen diplomatic residential compound - Jianguomen DRC -, quartier des ambassades à Beijing. A la porte 3, à 50 mètres derrière le poste de police qui filtre les entrées, se dresse l'immeuble abritant les bureaux de l'ambassade du Gabon en Chine. En attendant que s'achèvent les travaux du siège définitif en construction.
Au premier étage (2e étage, selon le comptage chinois), à la tête d’une dizaine de diplomates gabonais, renforcé par un personnel d'appui chinois, Baudelaire Ndong Ella, ambassadeur du Gabon en Chine, s'active. Il multiplie les contacts avec les autorités chinoises, assure la coordination avec Libreville, et maintient le contact avec la communauté gabonaise. Surtout ceux vivant dans le Wuhan, épicentre de l'épidémie. A l'exemple d'Elvis Mfoubou, président de l'Association des étudiants gabonais du Wuhan, ou Feusane Sarah Lendeme Ndoundou, étudiante en commerce international, qui confirme être en contact permanent avec l'ambassade.
Faut-il l'ajouter, le Gabon compte également à Pékin un bureau militaire, un bureau de douanes et une représentation du Trésor public. Autour de l'ambassadeur Ndong Ella, ses collaborateurs immédiats sont mis à contribution. A l'exemple du très actif chancelier Basile Doti, du conseiller culturel Guy-Arnaud Pambo, et Francis Oyinamono, premier conseiller, tous ont reçu instruction de faire une veille d'informations, minute après minute ; de prendre les nouvelles des Gabonais de Chine ou, le cas échéant, de répondre au moindre signe de détresse d'un Gabonais, d'où qu'il vienne.
Innocent M'BADOUMA
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