Le Gabon, à l'instar de plusieurs autres pays membres de l’Organisation de l'aviation civile internationale, participe depuis le 24 septembre dernier, à Montréal au Canada, à la 40e assemblée générale de l'OACI. La délégation gabonaise est conduite par le directeur général de l’Agence nationale de l'aviation civile (Anac), Arthur Nkoumou Delaunay.
l'union. De façon concrète, que fait l'Anac pour sécuriser au quotidien nos aéroports et, par extension, le ciel gabonais ?
À travers la Convention de Chicago, nos textes législatifs et réglementaires, l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) a pour obligation de mettre en œuvre les normes en matière de sécurité aérienne au Gabon. À ce titre, elle doit s’assurer, en menant des activités de supervision, d’inspection et de contrôle, que l’industrie, tels que les gestionnaires d’aéroport, les compagnies aériennes gabonaises ou étrangères, mais aussi les organismes de mise en œuvre comme l’Asecna et autres, respectent les obligations en matière de sécurité et sûreté de l’aviation civile.
Le plus dur est de se maintenir à niveau. Le Gabon a-t-il les moyens pour sécuriser notre espace aérien ?
Malgré la crise financière mondiale, les plus hautes autorités du pays ont marqué leur volonté pour que nous soyons toujours conformes aux normes internationales, s'agissant, entre autres, de l'adoption des textes. Mais aussi que nous développions les infrastructures des transports, avec l'aménagement de l’actuel aéroport de Libreville et la construction d’un nouvel aéroport.
Propos recueillis par Willy NDONG
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie