Assala Gabon a renoué avec les niveaux de production de 2010 du champ de Rabi. La société a réalisé de nouvelles découvertes de pétrole, développant ainsi les actifs qui lui ont été confiés. Lorsqu’Assala a racheté les actifs pétroliers de Shell et de Total fin 2017, la production était en déclin depuis de nombreuses années. Cette baisse pouvant aller jusqu’à 20 % par an dans certaines zones. Dès la reprise des actifs, l’entreprise a investi massivement pour stopper le déclin de production. Ceci en réalisant un travail d’exploration à la périphérie du champ de Rabi, qui est au cœur de l’un de ses six permis de production. En effet, la société y a découvert de nouveaux potentiels, et à nouveau, investi pour tester ces ressources. Afin de concrétiser leur développement, 12 puits ont été forés, dont certains comprennent des forages de drains horizontaux de plus de 500 mètres. Ainsi, 210 millions de dollars (120 milliards de francs) ont été globalement investis pour le seul champ de Rabi.
Découvert dans les années 80, le champ de Rabi fait partie de l’histoire pétrolière du Gabon. A l’époque, il représentait le plus grand champ onshore d’Afrique sub-saharienne, plaçant le Gabon sur la carte des producteurs importants du continent. Aujourd’hui, ce champ mature revit à nouveau et dévoile sa puissance et sa richesse à travers des investissements techniques et financiers d’Assala. Ainsi, la durée de son cycle de vie a été prolongée de plusieurs dizaines d’années grâce aux nouvelles réserves mises en evidence. Assala a presque doublé la production du champ par rapport à son niveau fin 2017, lorsque la société est arrivée au Gabon.
Maxime Serge MIHINDOU
Libreville/Gabon