Des solutions ont été préconisées pour sortir la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cémac) de la crise. A quand le passage à l'acte ?
D'abord, il y a eu le Gicam, le patronat camerounais, qui demande à la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC) de rapidement mettre en place des mécanismes innovants de financement des entreprises comme le capital risque. En plus, le Gicam souhaite que la Banque centrale publie des analyses et des statistiques macroéconomiques d'aide à la décision sur les filières.
Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Bank Al-Maghrib, banque centrale du Maroc, a affirmé que celle-ci a effectivement aidé les établissements financiers à monter des mécanismes innovants des crédits à l'économie, ainsi que des statistiques d'aide à la décision.
Les gouverneurs de Banques centrales présents à Yaoundé ont préconisé eux aussi quelques thérapies. Pour le gouverneur de la Banque centrale d'Ouganda, la crise en zone Cémac offre trois leçons. D'abord, il faut que les gouvernants actuels intègrent dans leurs planifications les effets des politiques du reste du monde, comme le Brexit, l'élection de Donald Trump aux Etats Unis. Car ces politiques ont un impact certain sur nos économies.
Innocent M'BADOUMA
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