DEMAIN s'ouvre au Pongara Lodge (Libreville), un atelier de deux jours consacré à la validation, par les parties prenantes du Gabon, du premier rapport sur l'Initiative africaine d'adaptation (IAA) au changement climatique. Ces parties prenantes comprennent aussi bien le gouvernement gabonais que le système des Nations unies, placé sous la coordination de Stephen Jackson au Gabon. L'IAA, faut-il le rappeler, a été lancé à Paris lors de la COP 21 de décembre 2015. Elle visait à susciter une motivation visant à accélérer les mesures ayant pour finalité d'établir un virage des économies africaines, tant dans le système de production des biens et services que dans la gestion et la production énergétique.
Il est question, par cette initiative africaine, de préparer les pays africains, dont le Gabon, à disposer des ressources et des compétences dans les domaines et secteurs variés (logistique, santé, production agricole, etc) susceptibles de les amener à faire face aux dommages et pertes qui pourraient éventuellement résulter des changements climatiques.
L'atelier qui s'ouvre demain a donc pour objet d'examiner ce document qui compile les arguments; lesquels serviront d’outils de plaidoyer auprès des diplomates lors de la table ronde de septembre 2018, pour la mobilisation des ressources supplémentaires en vue de la mise en œuvre de l'Initiative sur l'Adaptation africaine au changement climatique. Le système des Nations unies estime qu'il faudra réunir 2,5 milliards de francs CFA pour rendre opérationnelle cette initiative.
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Innocent M'BADOUMA
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