La situation économique du Gabon et de la sous-région est morose. Et cette récente rencontre entre les responsables de la BEAC de Libreville, du Comité monétaire et financier national du Gabon et du Conseil national du crédit, montre l'urgence de solutions novatrices.
La dernière réunion du FMI le soulignait. La situation économique du Gabon et de la sous-région est morose. Si bien que la projection initiale de croissance de 2016 sera désormais autour de 3% par rapport à 4% envisagé.
Les différentes réunions de ce mercredi, au siège national de la BEAC, l'ont un peu plus souligné. Dirigés par le ministre de l’Économie, Régis Immongault, en présence de son collègue du Budget, Mathias Otounga Ossibadjouo, et du gouverneur de la BEAC, Lucas Abaga Ntchama, les travaux mettent en lumière une décélération au niveau mondial avec des répercussion importantes sur l'Afrique centrale.
On sait que l'économie gabonaise est durement affectée par le cours des matières premières, notamment celui du pétrole. Cependant, a expliqué le ministre de l’Économie, « le Gabon ne s'en sort pas trop mal, par rapport aux autres États de la Cemac. Mais il faut davantage de mesures, réformer l'économie, préserver la viabilité des finances publiques afin que la situation économique gabonaise s'améliore. » La diversification en est le pilier essentiel.
Essone-Ndong
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