cohabitation conflictuelle entre les populations du département du Komo-Océan (province de l’Estuaire) et les animaux était au cœur des échanges entre les auxiliaires de commandement de cette circonscription et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le week-end écoulé (18 janvier 2020) au gouvernorat de Libreville. Les chefs de villages et de canton ont particulièrement stigmatisé les ravages perpétrés par les éléphants.
Pour Claude Bernard Ntoulou, secrétaire général adjoint du CESE, il est d’une impérieuse nécessité de préserver le périmètre immédiat des populations. Selon lui, "si on peut abattre un ou deux éléphants, cela permettrait de les éloigner, de sorte que les activités champêtres reprennent dans la sérénité dans le Komo-Océan".
D’après le SGA de l’institution en charge, entre autres, de promouvoir la communication entre les différents acteurs économiques, cette battue, a minima, serait exécutée à titre dissuasif. Car, il est du ressort des pouvoirs publics d’assurer la sécurité des personnes et des biens.
Aussi, l’élaboration d’un rapport détaillé de la situation par le CESE – document qui sera ensuite transmis au gouvernement –, fait-elle partie des solutions évoquées par M. Ntoulou.
Exprimant son désarroi, Jean Ndong Bekale, le chef du village Atondasimba, a déclaré : "Nos administrés ne peuvent plus rien faire dans les espaces consacrés à l’agriculture, du fait des actions répétées des éléphants. Le plus regrettable, c’est que ces bêtes semblent bénéficier d’une protection plus accrue, à travers des textes normatifs arrêtés en leur faveur. Il est temps que les autorités pensent à protéger davantage les hommes, qui leur consacrent la légitimité dont elles jouissent."
Styve Claudel ONDO MINKO
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