L'AMÉLIORATION du niveau de vie des Gabonais passe inévitablement par la réduction du coût très élevé des produits essentiels. Les nouvelles autorités du pays viennent de donner un premier coup dans la lutte contre la vie chère en décidant de baisser le prix du gaz butane utilisé dans la plupart des ménages. À présent, la population s'attend à ce que le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, acte d'autres décisions urgentes.
Par exemple la réduction du coût kilo Watt. Actuellement, dans le cas de l'électricité, pour le paiement d'unités Edan de 5 000 francs, le client en reçoit pour 4 033 francs, et seulement 34,5 kW pour son compteur électrique. 967 francs sont retirés de la somme donnée, en raison d'une multitude de taxes à payer. De même, pour un montant de 8 000 francs CFA pour les unités Edan, le client reçoit un crédit de 6 454 francs.
La SEEG lui retire 1 546 francs et son compteur est crédité de 55,1 kW. Au niveau de l'alimentation les coûts sont tout aussi élevés. Bien que des assises sur la vie chère aient été organisées l'année dernière. La mercuriale qui devait stabiliser les prix de plus d'une soixantaine de produits de première nécessité a montré ses limites. Tout cela parce que le pays n'a pas mis un accent sur la production agricole locale. Dans le secteur des matériaux de construction, la situation est la même. Les prix trop élevé du sac de ciment, du sable, du gravier, de la tôle et des autres matériaux dont plusieurs sont pourtant des produits locaux ne sont pas à la portée des moins nantis désireux de construire une maison à usage d'habitation. Comme on le voit, dans la lutte contre la vie chère, les attentes des populations sont nombreuses.
GM.NTOUTOUME-NDONG
Libreville/Gabon