Hier s'est tenu le conseil d'administration de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l'État (CPPF). Les points saillants à l'ordre du jour étaient l’examen du rapport d’activité 2021, la présentation des conclusions de l’étude actuarielle des régimes de retraite et l'examen du budget 2022, budget déterminant pour la montée en puissance des activités de la CPPF. Sur le premier point, l'assemblée générale de la CPPF a approuvé le plan d'actions 2021 de la Caisse, lequel a connu un taux d'exécution de 59 %, en dépit du contexte de la pandémie à Covid 19.
S’agissant de l’étude actuarielle, le conseil a adopté les principales conclusions pour la réforme du régime de retraite. Celles-ci ont trait au taux de cotisation des agents publics qui passerait de 6 % à 7 % (en dessous de la moyenne des pays africains qui est de 8 %), le taux de la contribution de l’Etat-employeur, qui passe de 15 à 18 % et le taux de rémunération de l’annuité, qui passe de 2 à 1, 8 %. L'âge de mise à la retraite qui passe de 60 à 62 ans. Ces paramètres du " bouquet équilibré " permettraient aux pouvoirs publics de continuer à assurer le service des pensions pour les cinquante prochaines années.
À noter que le cabinet a produit une étude de préfaisabilité sur la retraite complémentaire par capitalisation. Enfin, au sujet du budget 2022, si Charlène Saphu Koumba, vice-président du conseil d'administration qui répondait aux questions de la presse n'a pas déclaré le montant, un communiqué de presse affirme qu'il est en hausse de 6 % par rapport à l'année 2021. Cette augmentation va permettre d'améliorer l'offre et la qualité de service à ses assurés sociaux.
Innocent M'BADOUMA
Libreville/Gabon