Face à la croissance rapide de la population des assurés sociaux, une réforme globale du système des pensions apparaît comme une alternative inévitable. D'où le ministère du Gabonais du Budget a lancé une étude actuarielle nécessaire pour arrimer les dépenses de retraites au nouveau système de rémunération. Le rapport contenant les conclusions techniques et les recommandations de ladite étude, menée par le cabinet français Finactu, a été présenté, mardi dernier au siège de la Caisse des pensions et de prestations familiales (CPPF) à Libreville, aux différents partenaires sociaux, dont le bureau de l'Association nationale des retraités.
Parmi les recommandations, le cabinet suggère une modification du taux de cotisation, une modification du salaire de référence, l'autonomisation de la CPPF, etc. " Toutes les autres caisses qui engrangent des réserves sont autonomes. La CPPF n'a pas l'autonomie administrative, ni financière. Or si notre CPPF devient autonome, cela lui permettra d'avoir ses réserves…", estime Pierre Mintsa, l'un des représentants des partenaires sociaux. Ce rapport fera l'objet de discussions entre le gouvernement et les partenaires sociaux, dans le but de mieux valoriser les retraités. Entre 2016 et 2022, le nombre de retraités est passé de 20 000 à plus de 25 000. Soit + 20 % en 4 ans.
GM.NTOUTOUME-NDONG
Libreville/Gabon