La sortie du Gabon de la liste noire de l’Union européenne a impliqué des efforts importants. Dans cet entretien exclusif, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, Arthur Nkoumou Delauney, revient sur ce long processus. Mais également sur les sujets d’actualité ayant trait au secteur aérien national.
L’Union. La Commission européenne a retiré, le 9 décembre 2019, le Gabon de sa liste noire. Que signifie cette décision ? Quels ont été les efforts déployés par le Gabon pour redevenir conforme aux règles de l’OACI ?
Arthur Nkoumou Delauney : Le Gabon a été inscrit en 2008 sur la liste de sécurité aérienne, dite liste noire, de l’UE, suite à un audit de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) effectué en 2007, qui a relevé des écarts significatifs en matière de supervision de la Sécurité (6,7 % seulement de conformité). La sortie de cette liste était donc assujettie à une amélioration substantielle de notre capacité de mise en œuvre des normes internationales, matérialisée par un score élevé ayant pour conséquence de lever le bannissement ou les restrictions imposés aux compagnies aériennes gabonaises dans l’espace européen. Il fallait donc retrousser les manches ! Nous nous sommes engagés avec l’OACI en avril 2016, sur la mise en œuvre d’un projet pilote visant à atteindre cet objectif.
Propos recueillis par Maxime Serge MIHINDOU
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie