Comment résorber le chômage des jeunes à Libreville et dans certaines villes de grande activité économique de l'intérieur de notre pays ?
Une alternative se présente dans la gestion des ordures ménagères. Pourvu que le Gabon rompe avec sa vieille tradition qui le limite simplement à les collecter et à les jeter dans les dépôts. En ce 21e siècle, il peut bien adopter des techniques professionnelles de traitement d'ordures qui s'inscrivent dans un processus organisé : identification des déchets, pré-collecte, collecte, tri et transformation.
Il s'agit de cinq grandes étapes, qui sont également autant de spécialités distinctes mais complémentaires pour traiter efficacement les déchets et assainir nos villes. Or, à elle seule, une entreprise comme Averda ne peut assurer à bon escient tous ces différents services et satisfaire les attentes des populations. D'ailleurs, les conséquences du monopole de cette entreprise sont visibles : la ville de Libreville croule toujours sous des tonnes d'immondices.
« L'Etat peut, s'il le veut, résoudre plusieurs problèmes à la fois. Celui de l'insalubrité et du chômage des jeunes. Il doit, à cet effet, injecter assez de moyens dans le secteur de l'assainissement de l'environnement. Notamment dans le traitement des déchets ménagers. C'est un futur grand chantier pourvoyeur d'emplois », explique Jean-Bernard Moundounga, technicien de l'environnement et responsable de la "Ville propre" à la mairie de Ntoum.
IMM
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