Le ministre délégué à l’Énergie et aux Ressources hydrauliques, Séverin Mayounou, a effectué la semaine dernière une visite d’inspection des installations du Grand Poubara.
Cette infrastructure d’une capacité hydroélectrique de 160 MW a été réalisée à Franceville, entre 2008 et 2013, dans le cadre d’un partenariat public-privé avec l’entreprise chinoise Sinohydro.
Le membre du gouvernement, qui était accompagné notamment des responsables de la Société de Patrimoine, a ainsi apprécié la tenue et le fonctionnement actuels de ce barrage, 7 ans après sa mise en service. Non sans mesurer son importance en termes de satisfaction des besoins des ménages et des industriels dans cette partie du Gabon.
Pour le ministre Mayounou, "le Haut-Ogooué est une province particulièrement industrielle, avec l’extraction de manganèse par la Comilog et Nouvelle Gabon mining. Ce barrage est donc essentiel si l’on veut augmenter notre niveau de transformation pour cette matière première. De l’autre côté, avec le projet d’un réseau interconnecté, le Grand Poubara desservira aussi la province de l’Ogooué-Lolo".
Mieux, dans le cadre de la coopération avec les autres pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), le barrage de Grand Poubara devrait permettre au Gabon d’exporter son énergie au Congo. "En attendant, nous voulons qu’il y ait une autosatisfaction au niveau local", a ajouté Séverin Mayounou.
La présente visite a également permis au membre du gouvernement de se faire une idée de l’application de certans termes du contrat passé avec le partenaire chinois, notamment en matière de transfert de compétences. L’objectif recherché par le chef de l’État Ali Bongo Ondimba étant que les nationaux prennent le relais pour la maintenance de l’infrastructure. Selon toute vraisemblance, il y aurait des termes dudit contrat qui n’auraient pas totalement été respectés.
Guy-Romuald MABICKA
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