aux plaintes récurrentes des populations riveraines du projet d’extension de 3 000 hectares de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, le vice-Premier ministre, Bruno Ben Moubamba, a réuni, lundi dernier, à son cabinet, les différents acteurs concernés par ce projet.
Il s’agit, notamment, de l’administrateur de la Zerp de Nkok, des services du Cadastre, de ceux du Plan stratégique Gabon émergent, de l’Agence nationale des grands travaux d'infrastructures (ANGTI) et de la mairie de Ntoum.
Pour le vice-Premier ministre, même si cette extension est une aubaine pour le Gabon, elle nécessite néanmoins une explication détaillée auprès des habitants de la zone. Il faudrait donc absolument, a-t-il ajouté, prendre en compte les avis des uns et des autres, afin de ne pas créer des situations d’incompréhensions pouvant déboucher sur des conflits inutiles.
Par ailleurs, selon lui, cette extension de la Zerp de Nkok ne devrait pas empiéter sur d'autres zones déclarées d'utilité publique. D’où la nécessité absolue de travailler en synergie. « Il faudrait faire que tous les projets qui s'y développent aillent dans le même sens, c'est-à-dire l'industrialisation et la transformation, dans le strict respect des populations », a souligné M. Moubamba.
AEE
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