Désormais, en cas de conflit, les acteurs économiques du Gabon ne sont plus obligés de solliciter une médiation à l’extérieur du pays.
L’Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (IIMAC) vient de lancer ses activités à Libreville. Né de la volonté de promouvoir les modes alternatifs de règlement des différends, l’IIMAC compte déployer son expertise en matière d’arbitrage commercial et d’investissement, de conciliation et de médiation. Le nouvel institut assure la veille juridique en droit de l’arbitrage, ainsi que des formations sur le droit de l’arbitrage.
"Les textes de l’IIMAC ont été conçus et traduisent les dispositions des actes uniformes OHADA relatifs à l’arbitrage et à la médiation, comme les meilleures pratiques internationalement reconnues et admises", assure la promotrice de ladite structure, Yvette Ngwevilo Rekangalt.
Créé en mars 2020, l’Institut se donne la compétence d’aplanir tout différend d’ordre contractuel ou relatif à l’investissement public, et de parvenir de façon consensuelle et souvent amiable à la résolution des conflits, d’instaurer une justice privée rapide et de proximité, moins procédurière, bien sûr dans le respect de l’État de droit. Il s’agit donc d’une justice alternative pour le règlement des conflits du secteur économique basée sur le consentement des parties impliquées. Cet important rôle pourrait contribuer à l’amélioration du climat des affaires et ouvrir de nouveaux possibles. La médiation est un processus volontaire et confidentiel de gestion des conflits par lequel les parties recourent à un tiers indépendant et impartial appelé médiateur. Ce dernier aide à élaborer une entente juste et raisonnable qui respecte les droits et intérêts de chacune des parties.
GMNN
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