Dans un entretien exclusif, Christian Tchemambela, le secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), revient sur le projet adopté récemment en Conseil des ministres portant création de la nouvelle Agence nationale de préservation de la nature qui vient remplacer l'Agence nationale des parcs nationaux. Il aborde notamment la mise en forme de la réforme, ses défis et les enjeux qui sous-tendent la nouvelle structure.
- L'UNION. Le gouvernement a récemment initié un projet portant création de l'Agence nationale de préservation de la nature dont l'objectif est de remplacer l'actuelle Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) qui sera, sur le coup, supprimée. Au-delà du transfert du personnel et du patrimoine, qu'est-ce qui va réellement changer ?
- Christian Tchemambela : Le Gabon fait face, depuis des années, à la recrudescence du braconnage des éléphants, au trafic d’ivoire, à l’ampleur croissant du conflit homme-faune et aux risques de propagation de maladies telles qu’Ebola. Pour triompher de ces nombreux défis majeurs et asseoir le Gabon au rang des pays leaders en matière de préservation et de gestion durable des ressources naturelles, le président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, a pris l’initiative de réformer l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Propos recueillis par Jonas OSSOMBEY
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