La réforme des institutions, le développement des infrastructures stratégiques, l'intensification de la stratégie de l'économie, le développement du capital humain et de l'inclusion sociale, le renforcement de la durabilité environnementale et la résilience au changement climatique sont les 5 piliers sur lesquels repose le Plan national de développement de la Transition (PNDT) dont l'atelier de validation s'est achevé le 28 mars dernier.
Au terme des travaux, des besoins prioritaires ont été relevés dans chaque groupe de travail. Dans le secteur économique par exemple, l'absence de projets liés aux secteurs de l'industrie et du commerce a été soulignée, ainsi que la non-prise en compte des aspects inhérents au chômage, l'importance du secteur informel, etc., aussi.
Bien sûr, des recommandations ont été faites pour répondre à ces besoins. Entre autres, la nationalisation du secteur pétrolier, l'amélioration de la gouvernance du secteur minier, l'assainissement de la fiscalité, la mise en place des agropôles.
Dans d'autres secteurs, quelques révisions stratégiques ont aussi été recommandées : améliorer l'état de santé et de bien-être des populations, favoriser l'accès à une éducation de qualité, faciliter l'accès à la propriété, etc.
L'objectif de l'atelier était de procéder à la validation technique du projet de PNDT en vue de sa prochaine mise en oeuvre.
Les participants ont donc procédé durant deux jours à un examen critique dudit plan pour formuler des suggestions et recommandations en vue d'enrichir ce programme prévu pour se déployer sur 3 ans.
D'un montant global estimé à 3 021 milliards de francs, ce plan élaboré par le ministère de la Planification et de la Prospective devrait permettre d'améliorer le système de gouvernance du pays.
GM.NTOUTOUME-NDONG
Libreville/Gabon