Entre mauvaise gestion et vétusté de son outil de production, la Société gabonaise de raffinage (Sogara) a décidément du mal à sortir la tête de l’eau. Selon les chiffres du ministère de l’Economie, l’entreprise a enregistré une atonie de son activité avec des volumes traités qui sont passés de 779 951 tonnes métriques en 2018 à 675 471 tonnes métrique en 2019. Soit une baisse de 13,4%.
Cette dernière est consécutive à l’obsolescence de l’outil de production et aux difficultés d’approvisionnement en pétrole brut, auprès des principaux fournisseurs.
Afin de satisfaire la demande locale, le pays a eu recours aux importations de produits pétroliers raffinés d’un volume de 327 279 tonnes métriques, essentiellement du gas-oil. De plus, la société a dû faire face à la baisse progressive des ventes sur les marchés domestiques et extérieurs, malgré la bonne tenue des ventes de super (+20,9 %) et du turbine-fuel (+28,6 %).
Dans ce contexte, le chiffre d’affaires global s’est élevé à 219,4 milliards, en baisse de 9,2 %. Quant à la masse salariale, elle a progressé de 5 % à 10,9 %, suite à l’augmentation des effectifs de 8,9 % (317 agents contre 291 en 2018).
Maxime Serge MIHINDOU
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