LE Directeur général du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), Jean-Fidèle Otandault, accompagné de ses collaborateurs, était sur le terrain, le 7 juillet dernier, pour faire l'inventaire et évaluer l’ampleur des "dégâts" des différents édifices publics, avant de procéder, dans les prochaines semaines, à la réfection des logements et bâtiments propriété de l’Etat. Tour à tour, le DG et sa suite ont visité les bâtiments des Trois-Quartiers constitués de 55 logements, les quatre bâtiments du site dit des "90-Logements", les huit logements de l’Espadon à Batterie-4, l’immeuble Branly qui regroupe les services de l’hygiène scolaire au centre-ville, et l’Immeuble Gabon-2000.
Cette visite a donc été l'occasion de faire l'inventaire du patrimoine public pour ensuite le sécuriser. Selon les experts de la DGBFIP, 70% des bâtiments ne disposent pas de titre foncier. De même, plusieurs logements appartenant pourtant à l’Etat sont loués par des tiers et le loyer perçu reversé à des particuliers. D'autres logements sont squattés, sans oublier l’état de vétusté des bâtisses.
" L’État doit-il continuer à être propriétaire ? Que gardons-nous ? Que cédons-nous ? Ce sont-là des questions sur lesquelles nous planchons'', a indiqué un membre de la délégation de la DGBFIP.
Willy NDONG
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