Le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar, a eu, le 6 novembre à son cabinet, une importante séance de travail avec une délégation de la direction générale des impôts.
Cette rencontre, qui entre dans le cadre du dialogue permanent que la CPG entretient avec le gouvernement pour améliorer le climat des affaires, a permis de discuter d’un certain nombre de nouvelles dispositions prévues dans la loi de finances 2019, et qui auront un impact sur les activités des membres de la CPG.
« Nous avons parlé de nouvelles taxes comme celles sur les transferts par téléphonie mobile : Airtel money, mobicash et autres. Nous avons parlé des taxes sur le virement classique bancaire qui est également une nouvelle disposition de la loi. Nous avons parlé d’une nouvelle taxe qui va s’appliquer au financement de la collecte des ordures qui nous concerne tous. C’est une chose qu’une taxe soit décidée. Mais nous avons besoin que soient précisés son champ et son mode d’application », a indiqué Alain Bâ Oumar.
Selon le patronat, ces taxes vont plomber les trésoreries des entreprises. Aussi faut-il trouver le juste milieu entre les besoins de l’Etat et la nécessité de ne pas tuer les entreprises.
AEE
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