Sous les feux des projecteurs ces dernières semaines, en raison des rumeurs - quoique infondées - sur sa prétendue future liquidation, la Société gabonaise de raffinage (Sogara) traverse toujours une passe difficile.
Selon les chiffres de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, au cours de l’exercice 2018, la raffinerie de pétrole a enregistré une baisse de 4% du volume de brut traité, imputable aux arrêts techniques de l’outil de production. Ainsi, le volume de brut traité s’est établi à 779 951 tonnes métriques, contre 812 611 tonnes métriques en 2017. Tandis qu'au plan des importations, les produits pétroliers (gas-oil, butane, essence et kérosène) réalisées par Sogara et Gabon oil marketing (GOM) ont atteint un volume de 408 157 tonnes métriques, contre 254 432 tonnes un an auparavant, soit une augmentation de 60,4%, afin de combler le déficit et satisfaire la demande.
Sur le plan commercial, les ventes des principaux produits pétroliers raffinés sur les marchés domestiques et extérieurs ont globalement régressé en 2018, à l’exception du turbine fuel 1 et du kérosène à l’export, qui ont enregistré de très fortes hausses (respectivement +276,9% et +46,1%).
Dans ce contexte, le chiffre d’affaires a progressé de 9,9% à 241,9 milliards de francs, en liaison avec la bonne tenue des exportations du kérosène et de turbine fuel 1 et la hausse des prix moyens sur le marché.
MSM
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