Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale a donc rencontré, samedi, à l'auditorium d'Arambo, les chercheurs du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest) et les responsables des associations des thérapeutes au Gabon. Au menu : explorer les stratégies en impliquant les chercheurs du Cenarest, ainsi que les praticiens de la médecine traditionnelle à la lutte contre le Covid-19.
Julien Nkoghe Bekale a certes demandé aux uns et autres d'être plus objectifs, d'apporter leur savoir-faire, mais, surtout, d'adopter les stratégies arrêtées par le gouvernement de la République : "La sensibilisation des populations aux mesures barrières doit s'étendre à toutes les couches de la société gabonaise. Les mesures prises par le gouvernement et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont pour éviter la contamination. Que chacun soit conscient de l’existence de la maladie. Chacun doit se protéger pour réduire la propagation. Tout le monde ne peut être au comité scientifique de la riposte contre le Covid-19. Les apports des uns et des autres sont des atouts de l'ouverture d'une liste des interventions pour asseoir une synergie à la riposte".
Mais il a prononcé des paroles qui ont dû résonner agréablement aux oreilles des spécialistes de la médecine traditionnelle. Lesquels s'estiment marginalisés, encore plus depuis que notre pays affronte cet ennemi invisible qu'est le Covid-19.
"Le Gabon dispose d’un potentiel non négligeable avec l’Institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle (Iphametra) dont les travaux sont reconnus à l’échelle régionale et d’un riche patrimoine autour de l’Iboga et d’autres plantes médicinales", s'est félicité le chef du gouvernement.
Jean MADOUMA
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