Pour éviter la rupture des stocks alimentaires dans les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo, le gouvernement a lancé le ravitaillement par voie aérienne. Le premier avion, le cargo Casa 235 de l’armée de l’air, chargé de 3 tonnes de vivres, s’est posé à l’aéroport de Mvengue de Franceville samedi dernier.
Logiquement, ce pont aérien devrait durer tout le temps des travaux de la voie ferroviaire, rompue le 24 décembre 2022, suite à un glissement de terrain. Hormis le transport des produits alimentaires, l’avion militaire transporte aussi les voyageurs en mouvement entre Libreville, Franceville et Koulamoutou.
Le transport est gratuit. Pour renforcer cette opération d’approvisionnement, le gouvernement envisage également un transbordement des marchandises. Par voie terrestre, une zone sera aménagée pour décharger et recharger les vivres qui seront acheminés ensuite vers les localités en difficultés. Libreville pourrait aussi être affecté par ce dysfonctionnement causé par la rupture du chemin de fer.
La semaine écoulée, un communiqué a annoncé une probable rupture des stocks de l’eau minérale Andza. D’autant plus que le produit est mis en bouteille dans la province du Haut-Ogooué et est habituellement acheminé dans la capitale par train. Le sucre qui provient également de ladite province pourrait manquer à Libreville.
Aussi, jusqu’à présent, la solution gouvernementale ne concerne que le transport des produits issus des grandes entreprises. Les petits opérateurs économiques menant leurs activités entre L’Estuaire, le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Lolo risquent d’être les plus affectés par cette crise. La banane, le manioc, et bien d’autres produits alimentaires de première nécessité ne peuvent plus être acheminés.
GM.NTOUTOUME-NDONG
Libreville/Gabon
hans.mebale
