Exaspérée par les nombreux cas de rackets opérés par les agents de la sécurité routière, la ministre des Transports a promis des sanctions disciplinaires à l’endroit des contrôleurs véreux, en annonçant une batterie de mesures dont la mise en place d’un numéro vert au profit des automobilistes désabusés.
COMPTE tenu de la gravité et de l’abondance des accidents sur la route, le ministère des Transports a décidé de relancer le service de contrôle routier après deux ans de suspension. A cet effet, un séminaire de remise à niveau se tient depuis vendredi dernier à Libreville.
Ce stage a pour but de recadrer les agents sur la voie publique en expliquant clairement les tâches qui sont les leurs. « Aujourd’hui, les services qui font dans le contrôle, comme tout le monde le dit, sortent de leur cadre réglementaire. Ce que j’appelle une sorte de sortie de piste. Au-delà de leurs missions, ils font du racket. Cela a pris des dimensions incontrôlables. Et d’aucuns peuvent penser que cela provient de la hiérarchie. C’est pourquoi, il était nécessaire de recadrer le comportement de nos agents vu qu’à l’interne ces agents disposent d’un règlement intérieur », a expliqué le directeur général de la sécurité routière, le colonel Jean Dzime Ze-Mba.
Le ministre des Transports a rappelé aux agents en formation leurs missions : lutter contre l’insécurité routière, intensifier la prévention, le contrôle, la sensibilisation et la répression en cas de récidive.
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