L'hôtel Radison Blu de Libreville a prêté son cadre dernièrement à l'atelier de lancement du projet "Gouvernance forestière, marchés et climat (GFMC)", organisé à l'initiative du WWF-Gabon et du WWF-Chine.
Ce projet d'une durée de trois ans, et qui va se dérouler au Cameroun, au Congo et au Gabon, vise à lutter contre l'illégalité et à relever le niveau des normes de contrôle dans le domaine forestier. Mais aussi à mettre en place un système d'assurance de la légalité du bois sur le marché avec la Chine.
L'atelier visait donc à informer les parties prenantes du projet, de discuter du plan de travail et d'établir les synergies avec les autres initiatives nationales, ainsi qu'à discuter des modalités opérationnelles de mise en œuvre.
Pour les participants, il était question de s'approprier le projet et de jeter les bases de la mise en œuvre de cette initiative. « Le Gabon, comme les autres pays du Bassin du Congo, s'est déployé pour lutter contre l'exploitation forestière et le commerce illicite du bois, à travers l'application du Code forestier et de l'ensemble des textes juridiques. Et ceci, bien que la Chine ne reconnaisse pas les licences APV-FLEGT comme une certification de légalité avec l'Union Européenne pour vérifier l'origine légale de toutes les exploitations de bois. C'est la raison pour laquelle, le WWF s'engage dans une nouvelle initiative "Gouvernance forestière, marchés et climat", à travers le financement du département du Développement international du gouvernement britannique », a indiqué la chargée du programme Forêt au WWF-Gabon, Nelly Houtsa.
JM
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