25 juillet 2022, Mbounaneville (Woleu-Ntem) : 5 morts ; 28 juillet, PK 68 (Estuaire) : 2 morts ; 7 août, Ebel-Alembe (Moyen-Ogooué) : 6 morts. Et que savons-nous encore ? Autant d'accidents de la circulation qui ont endeuillé de nombreuses familles en l'espace de quelques jours seulement. Une quinzaine de morts sur-le-champ. Combien sont-ils encore dans les hôpitaux ? Combien sont devenus infirmes ? Dans tous les cas et quoique l'on dise, c'en est trop pour un pays d'à peine deux millions d'habitants.
Avec la multiplication des accidents de la route enregistrés ces dernières semaines, la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) pourrait prendre un certain nombre de dispositions pour mieux réguler la circulation sur les tronçons réputés dangereux. Au lieu de se limiter à une simple sensibilisation des responsables des agences de voyages, comme si ces structures étaient les seules à l'origine des sinistres. À ce titre, une identification des zones noires sur la route nationale ne serait pas de trop. Avant d'y implanter des panneaux de signalisation limitant la vitesse et, pourquoi pas, ériger des postes de contrôle routier. Ensuite, mener une véritable campagne de sensibilisation de tous les automobilistes.
En même temps, infliger des amendes à tous les conducteurs rebelles. La DGSR pourrait aussi procéder, conjointement avec la gendarmerie, à une opération de vérification et d'authentification des permis de conduire. Tant nombreux sur la route sont détenteurs de documents obtenus par des voies illicites, sans la moindre notion du Code de la route. En fait, le trafic des permis de conduire constitue, en plus de l'indiscipline qui caractérise certains automobilistes parfois en état d'ivresse, l'une des causes des accidents de la circulation.
CNB
Libreville/Gabon