Les élus du parti au pouvoir ont audité Bruno Ben Moubamba. Ils n'ont pas manqué de saisir cette occasion pour le ramener sur terre en le renvoyant à ses chères études.
L'ALLURE du vice-Premier ministre en charge de l'Urbanisme, de l'Habitat social et du Logement, Bruno Ben Moubamba, frise l'arrogance et le mépris, voire la provocation à l'égard des autres acteurs politiques, surtout ceux qui ont toujours soutenu le pouvoir. Malgré son entrée au gouvernement, il déclare toujours haut et fort y être allé pour combattre le "système Bongo-PDG".
Du coup, les élus de l'Assemblée nationale, où justement le parti au pouvoir détient une majorité absolue, n'ont pas manqué de saisir l'occasion de le ramener sur terre en le renvoyant à ses chères études. Lundi en effet, selon certaines indiscrétions glanées, ici et là, au cours de son audition par la Commission des Finances, l'ancien candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, aurait passé des moments plutôt difficiles. Tout serait parti de la remarque à lui faite par les collègues de Richard-Auguste Onouviet, quant au caractère léger, selon eux, de l'exposé des motifs envoyés par ses services à l'Assemblée nationale. Principal reproche : le document ne serait pas signé. Ce qui, du point de vue administratif et aux yeux des députés, constitue un manquement.
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