Conflit "Homme-Faune"  : l'impérieuse nécessité de trouver des solutions adéquates

Conflit "Homme-Faune"  : l'impérieuse nécessité de trouver des solutions adéquates

DANS son allocution circonstancielle, prononcée mercredi à l'occasion de la clôture solennelle de la première session ordinaire de la 5e législature du Sénat, Lucie Milebou Aubusson-Mboussou n'a pas manqué de commenter l'actualité

DANS son allocution circonstancielle, prononcée mercredi à l'occasion de la clôture solennelle de la première session ordinaire de la 5e législature du Sénat, Lucie Milebou Aubusson-Mboussou n'a pas manqué de commenter l'actualité.

Occasion pour la présidente du Sénat de revenir sur les tragiques événements survenus fin mai à Mekambo, dans la province de l'Ogooué-Ivindo, à la suite de nombreux dégâts occasionnés par les éléphants – une espèce intégralement protégée au Gabon. Cette dernière est d'avis que le conflit "Homme-Faune" constitue un sérieux dilemme pour les autorités en tête desquelles l'équipe de Rose Christiane Ossouka Raponda.

"Le Gabon s'est résolument engagé dans la protection de l'environnement et dans la sauvegarde de notre écosystème par des actions multiformes. Autant notre politique sur l'environnement nous exige de protéger certaines espèces animales, tout autant il est du devoir de la République d'assurer la protection de ses citoyens dans leur intégrité physique, sociale et économique", a-t-elle affirmé. Avant d'ajouter : " Le conflit [Faune-Homme] devient une préoccupation majeure, particulièrement au regard des tristes événements qui se sont déroulés récemment dans la province de l'Ogooué-Ivindo".

Des propos aux allures de piqûre de rappel en direction de la "patronne de l'administration". Occasion pour la présidente du Sénat d'inviter à une résolution collective de cet épineux problème. " Il est de notre devoir à tous, de continuer à réfléchir, et à trouver des solutions adéquates, qui mettront définitivement un terme à ce conflit, de même nous devons trouver le langage et les moyens d'apaiser les appréhensions de nos populations qui pensent que nous protégeons davantage les pachydermes ; qui de plus en plus investissent des zones habitées et dévastent les plantations à leur détriment", a lancé la présidente de la haute chambre du Parlement.

Vivement que cette interpellation trouve des oreilles attentives !

Yannick Franz IGOHO

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