A l'instar de plusieurs autres ténors de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) dont son parti politique est membre, le président de l'Union pour le progrès et la liberté (UPL), Édouard Engohan Aloghe, a, à son tour, condamné, samedi dernier, au cours d'une déclaration, la décision rendue par la Cour constitutionnelle le 14 novembre dernier, en la qualifiant "de forfaiture".
L'empressement de la Cour constitutionnelle à modifier la Constitution en y ajoutant un alinéa à l'article 13 permettant de nommer un président bis est une forfaiture et, en même temps, une manœuvre pour conserver le pouvoir ", a-t-il indiqué. Non sans avoir précisé qu'en modifiant ainsi la Loi fondamentale, la haute juridiction " s'est arrogée des prérogatives dont le peuple par référendum et le Parlement réuni en Congrès ont l'exclusivité".
Dénonçant au passage " la gouvernance scabreuse actuelle", il a appelé " le peuple gabonais et les militants de l'UPL à renforcer leur organisation sur le terrain, et à se rassembler autour de la CNR" . Tout en invitant
"la communauté internationale à s'impliquer dans le processus de sortie de la crise généralisée dans laquelle vit le Gabon depuis des dizaines d'années".
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