Partenaire économique et stratégique du continent africain, la France entend soutenir le partenariat gagnantgagnant.
À cet effet, pour défendre la position du Gabon, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a pris part lundi dernier à la troisième édition du forum Europe-Afrique qui s’est tenue au palais du Pharo à Marseille en France.
Placé sous le haut patronage du président français, Emmanuel Macron, l’évènement a réuni plusieurs délégations venues du vieux continent et d’Afrique. Axées sur le thème "explorer, réussir, investir", les échanges ont permis aux officiels de discuter sur les questions de l’heure.
Quel avenir pour l’Afrique et comment l’Europe peutelle coopérer pour catalyser ces transformations ? À cette question, il s’agit de mettre en lumière les défis, les opportunités et les synergies entre les Nations africaines et européennes dans un contexte marqué par une forte présence de la Chine et une percée, bien que lente encore, des pays des Emirats Arabes Unis.
"Il faut s’inscrire dans une logique de prospérité partagée entre l’Afrique et l’Europe", a suggéré le chef de la Primature gabonaise qui n’a pas manqué de rappeler que les populations africaines et en particulier gabonaises ont besoin du bien-être.
Dans cette logique, le Premier ministre a présenté les ambitions et la stratégie du Gabon en matière d’opportunités économiques (énergie, agriculture et mines).
Alors que le Gabon compte des secteurs d’activités en quête de capitaux, Raymond Ndong Sima a mis à profit les rencontres avec une délégation des membres d’Africalink, conduite par un de ses co-président, Hicham El Merini et le président de CCI Aix Marseille, Jean Luc Chauvin pour évoquer les opportunités d’investissement que présentent le Gabon.
Interrogé sur la relation entre le Gabon et la France, le chef du gouvernement a privilégié l’intérêt étatique et propose de sortir des carcans officieux.
"Le plus simple est de s’inscrire dans un espace de gouvernement à gouvernement, de s’écarter le plus possible des relations officieuses, des réseaux et de toutes ces choses qui créent des particularités alors que nous avons des intérêts d’Etat à Etat", a-t-il souligné.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon