A ce qui semble, ces deux personnalités sont les premières victimes politiques de l'affaire liée à la disparition récente de 353 conteneurs de Kevazingo au port d'Owendo.
L'affaire des 353 conteneurs de Kevazingo ayant disparu au port d'Owendo semble faire ses premières grosses victimes. Et pour cause, à travers deux décrets, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a mis fin, hier, aux fonctions de Pierre-claver Maganga Moussavou comme vice-président de la République et de Guy Bertrand Mapangou, comme ministre d'État, ministre des Forêts et de l'Environnement chargé du Plan climat.
Difficile de ne pas faire le lien avec ce qu'il est désormais convenu d'appeler le "Kevazingogate". Vu que, depuis les premières révélations de l'enquête, ces deux personnalités ont été régulièrement citées pour avoir, semble-t-il, joué, à des degrés divers, un rôle. Sur les réseaux sociaux notamment, plusieurs documents ont circulé mettant clairement en cause la responsabilité de Pierre-Claver Maganga Moussavou et de Guy-Bertrand Mapangou dans cette affaire, dont le préjudice pourrait s'élever à plusieurs millions de francs pour l'État gabonais. Mais des documents que l'un et l'autre considèrent comme "faux".
J.K.M
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