Par la voix de Casimir Oyé Mba, un de ses vice-présidents, cette formation politique a également qualifié de "politique", la récente décision de la Cour constitutionnelle.
DANS une déclaration rendue publique le 2 mai dernier, au siège de sa formation politique, Casimir Oyé Mba, un des vice-présidents de l'Union nationale, a demandé au Centre gabonais des élections (CGE)
" de fixer rapidement la date des élections législatives, de façon à permettre au mandat de la prochaine Assemblée nationale de débuter en septembre 2018 ". Non sans avoir qualifié la décision rendue par la Cour constitutionnelle le 30 avril écoulé, de " politique et non juridique".
" Il s'agit d'une décision politique à cause des dénaturations de la loi, des dépassements de compétences que l'on décèle dans sa livraison, qui sont incompatibles avec l'attitude d'une juridiction devant un texte qu'elle est censée appliquer", s'est-il indigné. Non sans avoir dénoncé le fait que la haute juridiction ait " outrepassé ses droits, en décidant la dissolution de l'Assemblée nationale et la cessation de fonction du gouvernement".
Selon lui, " elle aurait dû se limiter à constater la vacance de l'Assemblée nationale, et laisser à l'autorité qui en a la compétence constitutionnelle, le soin de révoquer le gouvernement et de prendre les mesures nécessaires au renouvellement de la Chambre des députés".
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