Désormais, on pourrait éprouver des difficultés à dissocier leurs activités politiques et syndicales.
Après avoir pris part, sans succès, aux élections législatives, sous la bannière de l'Union nationale (UN), au 4e arrondissement de la commune de Franceville et au 2e siège du département du Ntem, Marcel Libama et Fridolin Mve Messa peuvent-ils encore prétendre mener des activités syndicales en toute crédibilité ?
Si, a priori, rien ne devrait les en empêcher, encore faudrait-il que le premier cité, conseiller stratégique de Dynamique unitaire (DU), et le second, président du Syndicat de l'éducation nationale (Sena) et de l'Union des syndicats de l'administration publique et parapublique (Usap), arrivent à faire la part des choses.
Admettons tout de même qu'il sera désormais difficile de ne pas établir un lien entre leurs combats syndical et politique. Car en prenant part au dernier scrutin législatif, ces deux responsables syndicaux ont dévoilé une facette de leurs personnalités jusque-là méconnue du grand public, du moins officiellement : celle de membre ou sympathisant d'un parti politique de l'opposition. Vu qu'il serait naïf de croire qu'ils ont été investis aux législatives sans se reconnaître, quelque part, dans les idées défendues et véhiculées par la formation politique dirigée par Zacharie Myboto.
J.KOMBILE. MOUSSAVOU
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