Magistrature : Aboghe Ella promu à la tête de la Cour des comptes, Moutelet Nguele au Conseil d'État
PRÉSIDÉ vendredi dernier, au palais du Bord de mer, par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) devrait faire date
PRÉSIDÉ vendredi dernier, au palais du Bord de mer, par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) devrait faire date. D'autant qu'on enregistre des changements notables à la tête de deux hautes juridictions : la Cour des comptes et le Conseil d'État, où René Aboghe Ella et Basile Moutelet Nguele ont été nommés respectivement premier président.
Pour ainsi dire, c'est une véritable page qui se tourne à la tête de la plus haute juridiction de l'État en matière de contrôle des finances publiques. D'autant que René Aboghe Ella remplace à ce poste Gilbert Ngoulakia qui aura, sans discontinuer, dirigé la Cour des comptes pendant de nombreuses années. Il a été promu à la tête du secrétariat permanent du CSM. Un organe nouvellement créé et chargé, justement, d'assister le CSM. Lequel, pour rappel, veille à la bonne administration de la justice et statue sur les nominations, les affectations, les avancements et la discipline des magistrats.
Dans tous les cas, connu du grand public pour avoir dirigé la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap), René Aboghe Ella fait, pour ainsi dire, quinze ans après, son retour dans sa "maison-mère". Car, contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser, ce magistrat hors hiérarchie est bel et bien issu de l'ordre financier.
Basile Moutelet Nguele, lui, ne peut se prévaloir de la même popularité. Également magistrat hors hiérarchie, il a fait toutes ses classes, dans l'ombre, au sein des juridictions de l'ordre administratif dont il est issu. Sa nomination est perçu comme la consécration d'une longue carrière durant laquelle " Dalloz", comme on l'appelait, a été un acteur incontournable en la matière depuis plus d’une trentaine d'années maintenant.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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