L'un des derniers piliers de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), en la personne de Jean Eyeghe Ndong, vient de tourner casque
L'un des derniers piliers de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), en la personne de Jean Eyeghe Ndong, vient de tourner casque. Ce dernier dans son laïus a longuement expliqué les raisons de sa volte-face. Avant de déclarer sans sourciller, d'ailleurs : "(...) J'ai décidé de me déployer ailleurs que la CNR pour me mettre à la disposition de l'État". Un départ venant un peu plus affaiblir le regroupement des partis politiques à la tête duquel se trouve le candidat malheureux de la dernière élection présidentielle, Jean Ping.
N'en déplaise au "natif d'Omboué" ayant quelque peu sous-estimé ledit départ. Non sans clamer qu'il irait au bout de sa logique. "(...) Toute ma démarche s’inscrit depuis l’origine dans l’esprit du changement de paradigme. Quoiqu’il se passe, quoi qu’il arrive autour de moi, je ne m’inscris nullement dans aucune autre démarche. Le combat que j’ai engagé avec la majorité des Gabonais au péril de nos vies se poursuit et se poursuivra jusqu’à la victoire", a-t-il lâché tout haut.
Un entêtement surprenant, au regard de l'immobilisme voire l'atonie de Jean Ping et les siens, relevé par les observateurs et autres analystes du landerneau politique. Après les départs en cascade des poids lourds de la CNR (Ndlr : René Ndemezo'Obiang, Guy Nzouba Ndama, Frédéric Massavala Maboumba, Jean Eyeghe Ndong pour ne citer que ces exemples), que reste-t-il de cette coalition ? Son leader esseulé ou presque dispose-t-il encore d'un capital sympathie ? Est-il encore capable de rameuter les foules comme à la dernière élection présidentielle ? Surtout que nombreux sont les Gabonais qui peinent à comprendre la stratégie de la CNR et son leader.
Tant d'interrogations taraudant les esprits avisés et fins observateurs du microcosme politique. Excepté le Parti gabonais du progrès (PGP) de Benoît Mouity Nzamba, les autres écuries politiques d'envergure ont toutes quasiment claqué la porte de la CNR. D'où la légitime interrogation : désormais, quid de l'avenir de la CNR ? Une question légitime que l'on est endroit de se poser.
Yannick Franz IGOHO
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