L'un des temps forts de la plénière qui s'est tenue hier à l'hémicycle provisoire de l'Assemblée nationale a été, sans nul doute, la présentation officielle du député du 1er arrondissement de la commune d'Akanda, Jean-Marie Ogandaga, ministre démissionnaire de l'Économie et de la Relance. Une intégration effective après la passation de charges, survenue peu avant la plénière, à laquelle l'élu du 1er arrondissement d'Akanda a participé.
Alors que plusieurs interrogations inhérentes à son avenir étaient en suspens, les choses sont désormais claires. Le ministre démissionnaire a finalement intégré la première Chambre du Parlement. Avec cette intégration, ce dernier jouit désormais de l'immunité parlementaire. Une situation qui met ainsi un terme aux allégations de poursuites judiciaires pesant jusque-là sur lui.
Cette intégration au sein de l'hémicycle de Jean-Marie Ogandaga, cité dans plusieurs affaires dont des abattements fiscaux illégaux, apparaît désormais comme une véritable bouée de sauvetage pour l'ancien grand argentier du Gabon. Du coup, pour redevenir un simple justiciable, il doit d'abord perdre son immunité parlementaire.
Rappelons que sa démission du gouvernement suscite toujours moult interprétations. Sur la question, plusieurs thèses s'affrontent. Certains clament haut et fort qu'il a été contraint à déposer son tablier. D'autres, en revanche, soutiennent qu'il a fini par céder à la forte pression médiatique observable ces derniers temps.
Ainsi, l'ancien ministre de l'Économie et de la Relance porte désormais son titre de député du 1er siège de la commune d'Akanda, au nord de Libreville.
Yannick Franz IGOHO
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