L'interrogation est du président de l'Union pour la Nouvelle République (UPNR), Louis-Gaston Mayila, qui a estimé, samedi dernier, qu'il faut désormais ''se poser toutes les questions dès lors que tout devient possible''.
UNE semaine après, le président de l'Union pour la Nouvelle République, Me Louis-Gaston Mayila, a toujours du mal à appréhender la décision de la Cour constitutionnelle de mettre fin aux pouvoirs des membres de la première Chambre du Parlement, ainsi qu'aux fonctions du gouvernement "Issoze Ngondet II". L'homme a soutenu, samedi dernier, à la faveur d'une conférence de presse tenue à sa résidence, que la haute juridiction s'est illustrée à travers une ''confusion des pouvoirs''.
D'autant que, pour cet ancien membre du gouvernement sous feu Omar Bongo Ondimba, et au regard des termes de l'article 19 de la Loi fondamentale gabonaise, ''seul le président de la République peut prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale''. De même que l'article 15 de ladite loi dispose, entre autres, que c'est le président de la République qui met fin, ''de sa propre initiative ou par démission du gouvernement par le Premier ministre'', aux fonctions du gouvernement. Ou encore, à la suite d'un vote de défiance ou de l'adoption d'une motion de censure par l'Assemblée nationale.
Stéphane MASSASSA
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