Le président de l'Alliance pour le changement et le renouveau (ACR), Bruno Ben Moubamba, était, mardi, face à la presse, pour dévoiler le contenu de sa lettre ouverte adressée au président de la République Ali Bongo Ondimba.
Dans sa correspondance, l'ancien vice-Premier ministre fait état des mesures d'austérité engagées par le gouvernement pour faire face à la crise économique actuelle que traverse le Gabon. Mesures qu'il dit ne pas soutenir, lui et l'ACR. Car, selon lui, le malheur de l’économie gabonaise ne se trouve pas à la Fonction publique, mais ailleurs.
Bruno Ben Moubamba appelle donc le chef de l’État à trouver d'autres voies et moyens pour faire face à cette crise. Pour le président de l'ACR, "ces mesures d'austérité engagées par le gouvernement font que le Gabon soit un État sous tutelle du Fonds monétaire international". Rappelant au passage dans cette lettre qu'il avait déjà attiré l'attention du gouvernement alors qu'il en était encore membre. "J'ai proposé d'autres voies de renflouement des caisses de l’État, notamment : le regroupement des multiples caisses du secteur pétrolier, le rachat de la dette, l'optimisation des régies financières, l'élargissement de l'assiette fiscale, le recours aux partenariats publics-privés, sans corruption".
Bruno Ben Moubamba ajoute qu'à travers ces mesures "d'austérité insupportables", qui ont des conséquences néfastes, "le gouvernement a choisi de sacrifier le peuple gabonais". Et de poursuivre : "L'ACR ne soutiendra pas des mesures clochardisant le peuple gabonais, qui ne sont pas là pour favoriser l'épanouissement du peuple gabonais et qui mettent à mal la cohésion nationale."
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