L'idée d'une éventuelle nouvelle trêve sociale a été émise pour la première fois par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, à l'occasion de la remise, à lui, du rapport général du Dialogue politique tenu en avril et mai 2017 au stade d'Angondjé.
Le président de la République conseillait au Premier ministre, dans son mot de circonstance, de négocier un accord de cette nature avec les partenaires sociaux.
Venant d'un tel niveau de l'Etat, c'est une preuve que l'idée devait être prise très au sérieux. Cela s'est confirmée lors de la conférence de presse animée par le Premier ministre, 24 heures après le remaniement du gouvernement. Ce jour-là, en effet, Emmanuel Issoze Ngondet avait déclaré que cette perspective était la deuxième mission de sa nouvelle équipe gouvernementale. "La deuxième négociation assignée à ce gouvernement, a-t-il dit , est la négociation, avec les partenaires sociaux, et notamment les forces syndicales, d'une trêve sociale". Et d'ajouter : "Il s'agit là d'une nécessité au regard de la situation que connaît notre pays et des acquis potentiels d'un dialogue social dynamique et permanent".
Ce qui logiquement cadre avec la "troisième mission du gouvernement", à savoir : "œuvrer au déploiement de notre Plan de relance de l'économie".
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