AUCUN relent xénophobe ni d'exclusion des autres communautés, précisent en entame ses membres fondateurs. Mais l'association Bia-bia (Nous-mêmes en langue Fang) à sa création en avril 2021 dernier avait clairement affiché ses ambitions : la consolidation de l'unité et la solidarité des fils Fang de l'Estuaire. Et elle marche résolument vers cette vision de départ.
C'est donc pour commémorer le chemin parcouru qu'elle a célébré le 15 avril 2023, son 2e anniversaire dans le village Mekonanane dans la région de Ntoum.
En présence des dignitaires du cru notamment Paul Biyoghe Mba ou encore Paul Mba Abessolo, les membres de Bia-bia ont jeté un regard dans le rétroviseur. On retient ainsi que Bia-bia est désormais installé dans le Komo-Kango, le Komo-Océan, Komo Mondah, et la Noya.
Elle a même des antennes dans le 5e, 6e et 2e arrondissement de la commune de Libreville. L'heure était donc ce samedi aux réjouissances à mi-parcours. Même si beaucoup restent à faire. D'autant qu'au-delà de l'unité et surtout des actions sociales en faveur des démunis et des personnes du 3e âge, Bia-bia ambitionne aussi, selon sa présidente fondatrice, Léonie Danielle Dzime Essaba, que les fils de l'Estuaire se retrouvent culturellement. Ils sont ainsi dans la dynamique de l'élaboration de la cartographie des villages de l'Estuaire.
Car, pour les promoteurs de Bia-bia, la culture fonde l'identité d'un peuple. ''Nous devons la transmettre à notre descendance comme héritage'', partage Mme Dzime Essaba. Et la présidente fondatrice de rendre hommage aux près de 200 adhérents de Bia-bia pour leur implication multiforme pour le rayonnement de leur mouvement associatif.
Line R. ALOMO
Libreville/Gabon